Depuis près d’un mois, les Américains piétinaient dans l’enfer des haies. Le 25 juillet 1944, au cœur du canton de Marigny, l’Opération Cobra confiée au VII corps américain du Général Collins a fait sauter le verrou et ouvert une brèche décisive qui va bouleverser le cours de la bataille dans le cotentin et précipiter la Libération du pays.
Un bombardement aérien de saturation sur un périmètre restreint doit écraser les défenses allemandes et créer une brèche dans laquelle les unités américaines doivent s’engouffrer.
L’espace Cobra, inauguré le 27 juillet 2002, retrace cette opération sur 60 m2 d’exposition (24 panneaux, 10 grilles et 6 vitrines).
390 photos accompagnées de 190 écrits historiques font revivre aux visiteurs cette page d’histoire.
18 m2 de cartes et tableaux permettent de situer ces évènements.
MEMORIAL COBRA
2, rue des Alleux
50 750 MARIGNY
Visite libre ou guidée.
Entrée gratuite.
Tél : 02.33.56.88.67 / 02.33.56.13.82
Bonne visite.
Le musée Big Red One de Colleville sur mer se situe à proximité du cimetière américain devant Omaha Beach. Pierre-Louis GOSSELIN rend hommage à la 1ère Division d’Infanterie Américaine avec sa collection privée.
A l’extérieur, porte de barge, porte Belge et hérissons tchèques nous plongent dans l’ambiance du D-DAY.
Pierre-Louis nous invite sur son terrain lors des commémorations du 6 juin afin de reconstituer un camp militaire US de la WW2.
Chaque D-Day est l’occasion pour Pierre-Louis d’inviter des vétérans de la Big Red One et autres.
Ces 2 dernières années, le S/SGT Harley Reynolds y dédicacait son livre.
Et pour le 65ème anniversaire du débarquement les équipes de France-Télévision réalisaient leurs directs au musée avec notre camp en fond d’écran.
Achat de mon dodge wc 51 de 1942 à un particulier. Pas de doute, l’engin a servi chez les pompiers et plus précisément en Haute-Normandie.
Le retour se fera sans encombre. Un treuil Tulsa de GMC a été implanté à l’avant.
Récupération d’un deuxième Dodge pour pièces. Celui-ci n’est plus en service depuis une dizaine d’années. Il servait dans une entreprise de négoce d’acier à pousser des wagons. Ceux-ci, chargés de matériaux, étaient acheminés par la SNCF jusqu’à l’entrée de l’entreprise. De là, le Dodge prenait le relais dans l’enceinte de l’entreprise pour déplacer les wagons jusqu’aux différents ateliers.
A l’avant et à l’arrière, 2 bumpers ont été installés pour entrer en contact avec les wagons. Une cabine « maison » avec portière a été fixé à lavant pour lutter contre les intempéries. Les ailes avant sont remplacées par de bonnes tôles pliées améliorant le passage vers l’avant et donc le wagon. Afin d’améliorer l’adhérence du pont arrière, un bloc de béton a été installé au niveau du châssis sous la caisse à l’aplomb du pont arrière. Vaincre l’inertie des wagons n’était pas chose facile : les pneus military se sont transformés en pneus slick.
Début de restauration prévue à l’été 2010.
Voici le début de restauration d’un Dodge WC 54 ambulance.
Acquisition de ce WC 54 ayant eu de nombreuses vies … Laissé aux intempéries, la corrosion est partout.
Plus de portes arrières ni d’intérieur.
Le toit est présent mais complètement rongé.
Toute la partie arrière avait été découpée pour devenir une dépanneuse et des traverses supplémentaires avaient été ajoutées pour rigidifier le châssis.
Le toit avait été mis de côté pour finalement être ressoudé.
Dans un premier temps, nettoyage et dégrippage du moteur et de la partie avant. Une plaque rivetée sur le bloc moteur révèle une reconstruction datant de 1950 par le « Karlsfeld Ordonance Center BMW ». Pour éviter tous soucis, déculassage, nettoyage, réglage et rodage des soupapes. Une pastille de sablage fuyarde doit être remplacée. La pompe à eau est remplacée et mise en place d’une nouvelle rampe de refroidissement.
Les gouttières sont hors d’usage ainsi que le toit. Il est dépouillé à la pince multiprise, seuls les montants de toit sont conservés. Les tôles latérales arrières sont retirées.
Les gouttières sont refaites ainsi que les montants verticaux.
Les montants de toit sont ressoudés aux nouvelles gouttières.
Les tôles extrêmes arrières, embouties par de nombreux chocs, sont irrécupérables et changées.
Le moteur, après quelques années de sommeil démarre au quart de tour et ronronne. La masse peut alors être déplacée plus facilement.
Décapage de la partie avant et de la cabine.
Le dessous est nettoyé. L’arbre de transmission a été changé : il avait été plié suite à un probable soulèvement par un chariot élévateur.
De nouvelles tôles latérales et de toit ont été soudées et après un sablage, mise en apprêt.
A suivre.
Acquisition à un particulier en 2003 d’une jeep Willys MB : direction la Corrèze et 1200 kms aller-retour. Le moteur tourne mais sur « 3 pattes » et la carrosserie a son âge.
Les clignotants sur les ailes sont un peu « kitch », des feux avants et arrières civils, un magnifique commutateur de lumière de traction fixé sur la colonne de direction et des jantes de toutes générations.
Suivants les numéros, le châssis est de juin 1944 et le moteur de septembre 1943.
La priorité est de remettre en ligne le moteur avant d’attaquer le reste. Mais après avoir fait le tour des différents organes, je me résigne à déculasser. Et la petite surprise. Là où le vendeur ne savait pas pourquoi elle tournait sur 3 pattes, il s’avère que 2 sièges de soupapes ont disparu et une soupape est tordue. A priori le moteur avait été ouvert pour retirer les morceaux et reculassé (culasse Ford) pour la vente.
Mise en place de nouveaux sièges de soupapes, de nouvelles soupapes et rodage de celles-ci.
Changement du silencieux, ouverture et nettoyage du radiateur et voilà la partie moteur remise en ligne.
Début du démontage et ponçage de la partie arrière.
Le passage de roue arrière gauche avait été sommairement réparé par superposition de plusieurs tôles. Découpage de l’ensemble et mise en place de tôles neuves.
Ponçage, redressage et bouchage de nombreux trous de fixation non d’origine.
La caisse est retirée pour finaliser le châssis et pouvoir travailler sur le dessous de la caisse.
Mise en apprêt époxy des différents éléments avant remontage.
L’Olive Drab est passé sur le châssis et la caisse peut ainsi reprendre sa place.
La partie avant reprend forme.
Première sortie de l’ensemble.
Mise en place de la sellerie, des différents accessoires et des marquages.
Et après 3 commémorations du D-Day, l’ajout d’un poste radio et de nombreux périples, la voici sur notre camp du musée Big Red One sur Omaha Beach.